Ecologie vs Confort : Normes pour piscines durables

Dans les jardins privés, le plaisir d’un bain frais peut-il rimer avec responsabilité environnementale et dépenses maîtrisées ? Les piscines s’invitent dans la transition énergétique avec une nouvelle boussole : la norme NF EN 17645. Elle classe les bassins et leurs équipements de A à F selon leur performance environnementale. Le cœur du sujet n’est pas une opposition stérile entre écologie et confort, mais l’art de concevoir un bassin qui chauffe vite, filtre bien, consomme peu et dure longtemps.

La demande progresse, les épisodes de canicule aussi, et les attentes changent. Chauffage, traitement, domotique, matériaux : chaque détail pèse dans le bilan. À l’horizon des nouvelles obligations, cette norme apporte une transparence comparable au DPE d’un logement, en aidant les propriétaires à faire des choix éclairés. Les fabricants innovent, les installateurs optimisent, et les utilisateurs reprennent la main avec des outils de pilotage intelligents. Une question guide l’ensemble : comment bâtir une piscine qui respecte les ressources sans sacrifier le plaisir ?

Nouvelle réglementation piscine 2025 : la norme NF EN 17645, écologie et confort réconciliés

La NF EN 17645, publiée à l’échelle européenne en 2022, classe les piscines résidentielles et leurs équipements selon leur efficacité énergétique et leur impact environnemental. Comme pour un réfrigérateur, une étiquette de A (très performant) à F (peu performant) simplifie la comparaison. Ce référentiel tisse un lien clair entre écologie et confort : le confort durable devient mesurable, traçable et justifiable. En 2025, cette grille s’impose dans les cahiers des charges des professionnels et dans le discours des marques.

Quatre blocs techniques pèsent lourd dans la note : la structure (étanchéité, isolation, surfaces en contact), le traitement de l’eau (modes économes, énergies renouvelables), la filtration/pompe (consommation, bruit), et le système hydraulique (pertes de charge, distance local/bassin). À cela s’ajoutent les équipements spécifiques : pompes à chaleur, robots nettoyeurs, éclairages et dispositifs de désinfection. Chaque élément est noté, puis agrégé dans une classe globale.

Pour les propriétaires, l’enjeu est double : réduire les coûts d’usage et maîtriser l’empreinte carbone. Les fabricants, eux, sont poussés à l’innovation : optimisation des COP de PAC, pompes à débit variable, structures plus étanches et moins conductrices, hydraulique raccourcie, capteurs et pilotage intelligent. Les installateurs joignent le geste à la parole avec des schémas hydrauliques sobres, des locaux techniques compacts et une sensibilisation aux bonnes pratiques d’exploitation.

Ce cadre commun favorise des comparaisons plus honnêtes entre acteurs établis et nouveaux venus. Des marques historiques comme Desjoyaux, Waterair, Diffazur ou Piscine Laghetto rivalisent désormais d’arguments mesurables avec des solutions à forte tonalité écoresponsable telles que BIOPOOLTECH, Wolff Piscines écologiques, Naturalis Piscines ou des réseaux distributeurs comme Irrijardin et Piscines Waterfun. Le récit n’est plus seulement esthétique : il est chiffré, vérifiable et durable.

Dans la pratique, l’alignement écologie/confort passe par des choix structurels (matériaux à faible conductivité thermique, parois étanches), des combinaisons intelligentes (PAC + couverture + mode Nuit), et un entretien simplifié (robots efficients, équilibrage de l’eau maîtrisé). La norme n’enlève rien à l’agrément : elle l’organise pour qu’il coûte moins et dure plus longtemps.

• 🌿 Objectif : moins de kWh, plus de plaisir.
• ⚙️ Leviers : pompe variable, PAC efficiente, hydraulique court.
• 💧 Résultat : eau claire, dépenses contenues, bilan allégé.
• 📊 Transparence : étiquette A-F pour guider l’achat et la rénovation.
• 🔌 Domotique : pilotage automatique des heures creuses et du mode Nuit.

Pour approfondir le choix des équipements, plusieurs guides pratiques éclairent la démarche, comme ce comparatif de pompes de piscine, les médias filtrants les plus efficaces, ou encore des conseils pour éviter les erreurs d’entretien. Une stratégie claire permet de viser la meilleure classe possible sans sacrifier le confort.

En réunissant métriques, confort d’usage et innovations, la NF EN 17645 transforme la piscine en équipement domestique conscient de ses impacts. La question n’est plus “écologie OU confort”, mais “combien de confort avec le moins d’impact possible ?”.

Norme NF EN 17645 : comment se calcule la classe environnementale d’une piscine privée

La mécanique de la NF EN 17645 repose sur des mesures normalisées et des pondérations par sous-système. La structure est caractérisée par son étanchéité, un bilan thermique en W/m², et les surfaces d’échange du fond et des parois. Une coque isolée et des panneaux à faible conductivité retiennent mieux la chaleur, réduisant le recours au chauffage. Du côté du traitement de l’eau, la puissance active, la présence d’un mode Nuit et l’usage d’énergies renouvelables pèsent dans la note. La pompe de filtration est évaluée selon sa consommation réelle, son niveau acoustique (dB), et son mode de fonctionnement. Enfin, le système hydraulique est jugé sur les pertes de charge et la distance local/bassin : plus c’est court et fluide, moins ça consomme.

Les pompes à chaleur (COP, modulation), les robots (kWh/cycle), l’éclairage (LED, horaires) et les systèmes de désinfection (électrolyse, UV, dosage) complètent l’évaluation. Chaque équipement reçoit une note, consolidée dans une classe globale allant de A à F. L’avantage de cette méthode ? Elle identifie précisément où agir pour gagner une classe, comme un DPE qui pointe l’isolation à renforcer.

Pour s’orienter, un tableau de lecture synthétique aide à traduire la norme en gestes concrets.

En phase de conception, trois vérifications accélèrent la progression vers la classe A ou B : choisir une pompe performante dimensionnée au débit réel, réduire la distance au bassin lors de la construction du local technique, et arbitrer tôt les matériaux pour stabiliser l’inertie thermique. En rénovation, prioriser les robots économes, un mode Nuit actif, et un média filtrant adapté, par exemple en s’inspirant de ce guide sable vs cartouches.

• 🧩 Étape 1 : audit des kWh par sous-système.
• 🧪 Étape 2 : tests réels des cycles de filtration et chauffage.
• 🧭 Étape 3 : plan d’action sur 3 postes majeurs.
• 🧯 Étape 4 : sécuriser l’équilibre de l’eau pour limiter les lavages.
• 🗂️ Étape 5 : suivi des résultats et ajustement saisonnier.

Pour visualiser ces priorités, une vidéo pédagogique sur l’optimisation énergétique des piscines peut aider à passer de la théorie à la pratique.

Quand la mesure devient réflexe, chaque décision rapproche de la classe cible. C’est ainsi que la norme devient un outil d’optimisation plutôt qu’une contrainte.

Piscine éco-responsable et innovative : confort thermique, traitement et domotique intelligents

Écologie ne signifie pas eau froide et éclairage timide. Un trio performant — PAC efficiente, couverture isotherme, pilotage intelligent — permet de gagner plusieurs degrés à coût contenu. Une pompe à chaleur moderne dotée d’un COP saisonnier élevé, associée à une bâche ou un volet, réduit l’évaporation (donc les pertes latentes) et la consommation. Le tout, orchestré par une domotique qui déclenche les cycles aux heures les plus pertinentes et coupe les auxiliaires la nuit.

L’outil de gestion iMAGIX, par exemple, illustre l’essor des solutions qui automatisent le quotidien : filtration, éclairage, chauffage s’ajustent selon la météo, la fréquentation et la qualité de l’eau. Le mode Nuit abaisse les puissances, tandis que des capteurs maintiennent le traitement au plus juste. Cette approche transforme un ensemble d’appareils en système cohérent et frugal.

La qualité de l’eau se traite aussi par des choix sobres : électrolyse au sel bien réglée, UV en appoint, pH automatique, et un équilibrage qui préserve les surfaces. Une maintenance simple évite les lavages intempestifs et les remises à niveau répétées. L’esthétique compte également : des zones d’ombre bien pensées limitent la montée en température et l’évaporation, et adoucissent l’expérience baigneur.

• 🔥 Chauffage : PAC inverter + volet = moins de kWh pour plus de degrés.
• 🤖 Robot : choisir un modèle efficient et adapté au revêtement.
• 🌙 Horaires : filtrer aux heures utiles, réduire la nuit.
• 🧪 Traitement : capteurs fiables, corrections fines, eau stable.
• 📱 Domotique : scénarios “été”, “mi-saison”, “absence”.

Le confort reste complet : température ciblée, silence en terrasse (pompe variable), eau cristalline sans excès de produits. Et quand l’éclairage LED se met au diapason, le plaisir nocturne ne coûte presque rien. Pour prolonger l’inspiration, ces tendances 2025 sur l’esthétique des bassins et les accessoires malins offrent des pistes concrètes.

La romance entre écologie et confort existe : elle se cultive avec méthode, capteurs et quelques réflexes incontournables.

Matériaux et structure : étanchéité, isolation et durabilité au service de la norme

Le choix du matériau de la cuve est central. Une structure résistante, étanche et à faible conductivité thermique garde l’eau à la bonne température plus longtemps, réduit les cycles de chauffage et stabilise l’équilibre chimique. Béton optimisé, composites isolants, panneaux recyclés haute densité : l’important n’est pas l’école, mais l’addition performance + durabilité + réparabilité.

La conception des parois et du fond, l’isolation périphérique, la gestion des joints et l’optimisation des surfaces exposées se combinent pour diminuer les déperditions. Une bonne gestion du drainage sécurise la pérennité du bassin et prévient les surconsommations liées aux réparations. Le local technique, compact et accessible, simplifie les interventions et limite les longueurs hydrauliques.

Certains fabricants mettent l’accent sur la matière elle-même : panneaux en matériau recyclé, coques isolées, ou systèmes hybrides minéral/bois. On observe, chez des acteurs comme Naturalis Piscines ou des solutions inspirées des composites “finox/polytank”, une recherche d’inertie et d’étanchéité accrue. D’autres maisons historiques telles que Diffazur misent sur la maîtrise du béton et des finitions durables.

Le design extérieur participe aussi à l’empreinte : terrasses claires anti-îlot de chaleur, plantations d’ombre (voir plantes adaptées), et gestion des ruissellements. Même les structures hors-sol bien pensées — à l’image de certaines propositions Piscine Laghetto — limitent le terrassement et peuvent, dans des contextes précis, réduire l’impact global du projet.

• 🧱 Parois : privilégier l’étanchéité intrinsèque et la réparabilité.
• 🧊 Isolation : limiter le contact sol/eau, renforcer les zones critiques.
• 🪚 Assemblage : tolérances serrées, joints pérennes, pièces standardisées.
• 🌳 Paysage : ombre, anti-éblouissement, sols perméables.
• 🧰 Maintenance : accès technique facilitant l’entretien préventif.

Pour les dilemmes structurels et esthétiques, ces ressources inspirantes : approche design/fonction avec design + utilité, ou encore l’arbitrage kit vs sur-mesure. Dans tous les cas, c’est la durabilité réelle qui arbitre la classe NF EN 17645, bien plus que la seule apparence.

Une structure qui garde la chaleur et résiste dans le temps est la meilleure alliée d’une piscine confortable qui consomme moins et dure plus — la seule définition crédible du confort durable.

Filtration et hydraulique : pertes de charge, pompe variable et média filtrant

La filtration est le cœur battant du bassin. Une pompe à vitesse variable adaptée au réseau hydraulique permet d’abaisser drastiquement les kWh consommés tout en améliorant la qualité d’eau. Les pertes de charge — coudes trop serrés, diamètres insuffisants, longueurs inutiles — poussent la pompe à travailler plus fort pour un même débit. Réduire la distance local/bassin, arrondir les trajectoires et calibrer les diamètres apporte des gains immédiats.

Le choix du média filtrant (sable, cartouche, verre, diatomée alternative) se décide selon l’usage, la zone et le budget d’entretien. Ce guide pratique sur sable vs cartouches aide à positionner le curseur. Un filtre sous-dimensionné ou lavé trop souvent fait exploser les consommations d’eau et d’électricité.

Au-delà des fondamentaux, le duo “débit ajusté + cycles intelligents” transforme la donne. Filtrer plus longtemps mais plus doucement, dans des plages horaires optimisées, améliore la clarté tout en réduisant le coût. Pour aller plus loin, une exploration des solutions de filtration avancée comme Poseidon-Atlante illustre les gains possibles.

• 🔄 Débit : préférer l’ajustable au tout-ou-rien.
• 🧼 Robot : nettoyer le fond limite les fines en suspension.
• 🧪 Équilibre : une eau stable encrasse moins le filtre.
• 🛠️ Hydraulique : moins de coudes serrés, plus de fluidité.
• 👂 Bruit : la vitesse basse apaise la terrasse et le voisinage.

Pour visualiser la logique d’ensemble, une vidéo didactique sur la filtration à vitesse variable et les pertes de charge est utile.

Besoin d’inspiration ? Ce panorama d’exemples de piscines performantes et ces idées d’implantation nourrissent les projets concrets.

Quand le réseau est fluide et la pompe intelligente, la norme s’aligne naturellement : moins d’énergie, plus de silence, une eau qui invite à la baignade.

Études de cas et marques : de la classe A à l’engagement écoresponsable

Le marché offre aujourd’hui un large spectre de réponses. Certaines maisons structurent des offres “prêtes pour la norme”, d’autres misent sur des approches alternatives. Le point commun : la mesure, le pilotage et la durabilité.

La réalisation la plus emblématique est la piscine intelligente basse consommation de Piscines Magiline : la MAGIprestige, validée par le LNE, a obtenu une classe A. Sa structure en matériaux recyclés, une hydraulique optimisée, une pompe NFXv silencieuse et le pilotage iMAGIX forment un ensemble cohérent. L’objectif : élargir le confort tout en abaissant les kWh. Cette trajectoire illustre comment la NF EN 17645 dynamise l’innovation.

D’autres acteurs proposent des voies complémentaires. BIOPOOLTECH met en avant des solutions de baignade plus naturelles avec une filtration biologique ; Desjoyaux et Waterair capitalisent sur l’industrialisation de la construction pour apporter une maintenance simplifiée ; Diffazur privilégie des structures minérales durables ; Piscine Laghetto se distingue sur l’univers des bassins modulaires ; Wolff Piscines écologiques, Naturalis Piscines, Irrijardin et Piscines Waterfun portent, à leur manière, des offres d’équipements et de sensibilisation à l’éco-performance.

Pour comparer des implantations compactes et récréatives, voir ces mini-bassins Henro vs AlEspace, les influences méditerranéennes Algarve, ou les styles Verdemar/Obélix. Côté budget, ce guide pour économiser sur un projet clarifie les arbitrages.

• 🧭 Repère : viser une classe B minimale, A quand c’est possible.
• 📋 Contrat : inclure des objectifs de kWh/an dans l’offre.
• 🔄 Rénovation : PAC + pompe variable + couverture = triade gagnante.
• 🧠 Domotique : capteurs, scénarios, alertes = confort + sobriété.
• 🔁 Évolutivité : penser aux upgrades futurs dès le plan initial.

La diversité des approches est une richesse : chaque site, chaque famille, chaque budget peut atteindre une classe élevée en combinant les bons leviers.

Réglementation environnementale 2025 : obligations, tendances et attentes des usagers

Le cadre 2025 met en avant l’efficacité énergétique, la gestion responsable de l’eau et une information transparente. La NF EN 17645 s’insère dans cette dynamique en facilitant le classement A-F des installations, à l’instar des électroménagers. Les propriétaires gagnent en lisibilité, les professionnels se démarquent par la mesure et la garantie de résultats. La bascule culturelle est là : un bassin se choisit désormais avec des critères techniques aussi lisibles qu’un véhicule électrique ou une pompe à chaleur domestique.

Les usagers, eux, exigent un confort total : discrétion sonore, chauffe rapide, propreté sans corvée, consommation qui ne grimpe pas avec le thermomètre. C’est pourquoi les solutions d’arbitrage deviennent stratégiques : orientation, zones d’ombre, automatisation, et choix pertinents dès le plan. Les aménagements autour du bassin jouent un rôle clé, tout comme l’équipement soigneusement dimensionné.

Les tendances 2025 : bassins plus compacts mais mieux équipés, hydraulique condensée, filtration efficiente, pilotage intelligent, matériaux isolants, et valorisation de l’éco-conception. Les mini-piscines hautes performances côtoient des couloirs de nage sobres, et l’éclairage LED passe en scénarios bas carbone. Côté traitement, l’attention à la sécurité des produits et la réduction de dose guident les routines.

• 📑 Transparence : afficher la classe NF EN 17645 dans l’offre.
• 🪄 Automatisation : scripts “orage”, “canicule”, “vacances”.
• 🧊 Inertie : structure isolée + volet pour gagner des degrés gratuits.
• 🕒 Plages : filtrer quand il faut, chauffer quand c’est utile.
• 🪴 Climat : végétaliser pour atténuer soleil et vent.

Pour des inspirations matérielles et design, voir ces orientations Sunpool Oasis ou des gammes Poolstar/Aqualuxe 2025. Dans la pratique, les meilleures piscines seront celles qui conjuguent sobriété mesurée et plaisir intact.

Au bout du compte, la norme n’impose pas seulement une étiquette : elle popularise les bonnes décisions qui rendent un bassin agréable, moins coûteux, et plus respectueux des ressources.

Installer une piscine tout en respectant l’environnement : méthodes, chantiers et arbitrages

Installer un bassin économe, c’est d’abord bien implanter : limiter le vent, capter le soleil du matin, protéger des surchauffes de l’après-midi, rapprocher le local technique. Un chantier réfléchi réduit les pertes de charge et simplifie la maintenance. L’implantation conditionne quasi à elle seule un palier de classe NF EN 17645.

Le terrassement raisonné, la gestion des déblais, la perméabilisation des abords et la protection des racines majeures participent à la qualité d’ensemble. Une construction enterrée maîtrisée ou un modèle modulaire bien isolé, des réseaux droits et propres, des pièces à sceller de qualité : autant de détails qui se sentent en kWh et en décibels.

Le local technique gagne à être compact, ventilé, accessible, avec des liaisons courtes et arrondies. Les équipements — PAC, pompe variable, filtre, traitement — doivent être dimensionnés au plus juste et paramétrés finement. Un bon démarrage de saison fixe les routines (lavages espacés, mode Nuit actif, robot programmé). L’espace de vie autour du bassin, traité intelligemment, devient un isolant naturel : ombrage, matériaux clairs, brise-vent.

• 🧭 Implantation : soleil, vent, voisinage — la triade décisive.
• 🧑‍🔧 Réseaux : courtes distances = pompe plus petite.
• 🧪 Mise en service : équilibre initial précis = saison tranquille.
• 🌗 Routines : mode Nuit, cycles lents, robot efficace.
• 🌿 Paysage : ombre + sols frais = confort gratuit.

Les ressources du web facilitent l’arbitrage : repères d’aménagement, astuces pour nettoyer efficacement et inspirations outdoor pour une terrasse qui travaille pour la performance énergétique autant que pour le plaisir.

La réussite d’un chantier écoresponsable tient rarement à une seule “grande” décision. C’est un millefeuille de détails qui, ensemble, dessinent une piscine durable et confortable.

Les bonnes pratiques pour une piscine éco-responsable : entretien, eau, et plaisir durable

La meilleure installation perd de son éclat sans routines adaptées. L’entretien raisonné consiste à filtrer le temps nécessaire (ni plus ni moins), maintenir un équilibre chimique doux, nettoyer régulièrement avec un robot efficient et protéger la surface par un volet ou une bâche. Moins d’évaporation, moins de produits, moins de kWh : une bonne habitude en entraîne une autre.

Des guides pratiques aident à éviter les pièges : erreurs d’entretien courantes, stratégies de nettoyage, et choix de végétaux compatibles avec le bassin. Le confort s’en trouve renforcé : eau plus stable, sensation douce, temps de loisir augmenté.

• 🧽 Robot : cycles programmés selon l’usage et la météo.
• 🌡️ Température : volet fermé la nuit, seuils réalistes.
• 🧪 Chimie : analyses rapides et corrections mesurées.
• 🕒 Filtration : préférer long et doux à court et violent.
• 🌬️ Vent : brise-vent, haies, claustras pour calmer la surface.

L’esthétique contribue aussi à la performance. Des zones d’ombre bien placées et un éclairage LED géré finement offrent un confort visuel tout en réduisant la charge thermique. En cas d’eau salée, ces avantages et précautions balisent le terrain pour un traitement équilibré.

Un fil rouge se dégage : la simplicité coordonnée. Des gestes doux, répétés, prodiguent une expérience premium qui respecte les ressources et allège les factures.

Choisir en 2025 : arbitrer le budget, l’esthétique et la classe environnementale

Le choix d’une piscine n’est pas un test de morale, c’est une équation à variables réalistes. Budget, esthétique, emplacement, usage, niveau de confort souhaité, et désormais classe NF EN 17645 à atteindre. Un investissement pertinent se juge sur le coût global : achat + consommation + maintenance + pérennité. Une installation légèrement plus chère mais classée B/A peut être gagnante en trois saisons.

Les arbitrages portent sur l’essentiel : structure performante, pompe variable, PAC efficiente, couverture, hydraulique court, robot économe, domotique utile. Les options d’esthétique s’additionnent ensuite, tant qu’elles n’alourdissent pas l’empreinte sans bénéfice réel. Cette logique s’applique aussi aux mini-bassins mieux équipés, très en vogue.

Pour comparer les approches, ces lectures : kit vs sur-mesure, idées de design utile, et astuces pour optimiser le budget. Question robot, ce mémo nettoyage efficace évite les cycles énergivores.

• 💡 Prioriser : structure + hydraulique + pompe + PAC + couverture.
• 📉 Coût total : raisonner en €/an, pas seulement à l’achat.
• 🔁 Évolutif : prévoir l’ajout domotique/solaire plus tard.
• 🎯 Classe : verbaliser la cible A/B dans le devis.
• 🧠 Utilité : bannir l’inutile qui consomme ou se dégrade vite.

La bonne décision se reconnaît à son confort tangible et à sa facture qui ne grimpe pas. C’est l’essence d’une piscine durable : belle, simple, et mesurée.

Norme NF EN 17645 : questions clés et astuces d’optimisation au quotidien

Parce qu’une norme n’a de sens que si elle aide au quotidien, les propriétaires ont intérêt à faire de la classe A-B une boussole plutôt qu’une obsession. Visons des actions qui comptent, qui s’installent durablement dans la routine, et qui améliorent autant l’expérience que la facture.

Sur la partie équipements, un “pack premier” suffit souvent : pompe variable, volet, PAC inverter, robot efficient, domotique simple. Côté entretien, maîtriser l’équilibre et réduire l’évaporation donne déjà la moitié du résultat. La seconde moitié se gagne dans les détails : horaires, pertes de charge, capteurs, scénarios météo.

• 📦 Pack : pompe variable + PAC + volet = combo gagnant.
• 🧭 Horaires : filtration adaptée au climat et à l’usage.
• 🛡️ Protection : couverture la nuit, orages anticipés.
• 🔍 Surveillance : capteurs pH/Redox, fuites traquées.
• 🌱 Habitudes : nettoyage doux, lavages filtres espacés.

Pour prolonger la réflexion, ce panorama d’idées 2025 et ces ressources sur les accessoires utiles complètent la boîte à outils. En parallèle, s’informer sur des gammes techniques comme matériaux Ubbink ou des innovations d’épure Flovent nourrit la culture du projet.

Le secret d’une piscine durable tient souvent dans l’évidence : faire correctement moins de choses, mais tous les jours.

Faut-il une PAC pour viser une classe A ou B ?

Pas systématiquement, mais une PAC inverter associée à une couverture facilite la montée en classe en limitant la consommation pour atteindre la température souhaitée. Dans les zones les plus chaudes, une structure bien isolée et un volet peuvent suffire en mi-saison. Tout est affaire de climat, d’usage et d’implantation.

La domotique est-elle indispensable ?

Indispensable non, décisive oui. Un pilotage simple (horaires, mode Nuit, alertes) suffit souvent à gagner un cran d’efficacité et de confort. Des systèmes avancés type iMAGIX optimisent encore plus en réagissant au temps réel.

Quel média filtrant choisir pour limiter les lavages ?

Adapté à l’usage et à la qualité d’eau locale : cartouche pour un entretien espacé et précis, verre ou sable optimisé pour une hydraulique robuste. L’important est la bonne dimension du filtre et une routine de lavage sans excès.

Les robots consomment-ils beaucoup ?

Les modèles récents sont plus frugaux : une programmation fine et des cycles adaptés au dépôt réel limitent les kWh. Un robot efficace évite aussi des lavages filtres “préventifs” trop fréquents, qui gaspillent eau et énergie.

Qu’est-ce que la classe A de Piscines Magiline prouve ?

Qu’un bassin peut être à la fois performant, confortable et économe. L’assemblage structure isolante, hydraulique court, pompe NFXv et iMAGIX démontre l’intérêt d’un écosystème cohérent. C’est une boussole pour tout projet qui vise le meilleur ratio plaisir/kWh.

Sur le meme sujet